Santé et bien être
TPE Année 2013/2014
Analyse sensorielle
Vue : maîtresse des 5 sens ?
Marion BOCHEREAU 1ère SB
Alexis FERRE 1ère SB
Caroline MESTRE 1ère SB
Lucile VANDERMEEREN 1ère SB
Groupe n°4
Mme JOSSO
&
Mr EVEN
B. La rétine.
B.1. Structure de la rétine.
La rétine est une fine membrane incolore et transparente tapissant le fond de l’œil.
Elle comporte 3 couches de cellule nerveuses (neurone) :
-les photorécepteurs
-Les neurones bipolaires
-Les neurones ganglionnaires.
A. Structure de l'œil et image nette.
L'œil est la base de la vision. Sa structure est complexe. Il est tout d'abord limité par trois enveloppes emboîtées, qui sont, la sclérotique, la choroïde et la rétine. Après avoir traversé des milieux transparents, la cornée, l'humeur aqueuse, le cristallin et l'humeur vitrée, les rayons atteignent la rétine.
Pour avoir la perception d'une image nette, les rayons lumineux doivent converger sur cette dernière.
I. La vue et son fonctionnement

Lors de notre sondage web, 87% des personnes interrogées ont affirmé que la vue est le sens le plus important pour eux.
Mais comment expliquer son fonctionnement ?
Nous évoquerons la structure de l’œil et la formation d’une image nette.
Ensuite, nous nous attarderons sur la composition de la rétine, puis du cheminement de l’image de cette dernière jusqu’au cerveau.
Par la suite, nous expliquerons la perception visuelle au sein du cerveau, et nous finirons par la plasticité cérébrale.



B.2. Les photorécepteurs.
Les photorécepteurs sont des cellules sensorielles ou des organes spécialisés dans la détection de la lumière.
Il existe 2 types de photorécepteurs :
-Les bâtonnets sont sensibles a une faible intensité lumineuse. Ils sont insensibles aux couleurs.
-Les cônes se caractérisent par un seuil élevé de sensibilité à la lumière et sont responsables de la vision de couleurs. La rétine centrale, riche en cône est pour cette raison utilisée lors de la vision photopique.
Il existe 3 types de cône qui se distinguent par leur sensibilité particulière a une des 3 couleurs primaires. Chacun renferme un pigment spécifique absorbant préférentiellement une longueur d’onde :
-cône « bleu », absorption maximale vers 430nm.
-cône « vert » absorption maximale vers 530nm.
-cône « rouge » absorption maximal vers 560.
La vision en couleur résulte d’une synthèse additive de ces trois types de cône.
Si l’image se forme au niveau du point aveugle, il n’y a pas de message visuel, donc pas de sensation visuelle. Car sur ce « point », il n’y a pas de photorécepteurs. Comme le prouve l’expérience de Boyle-Mariotte :
1. Regarder la figure, 30cm au dessus de la feuille.
2. Fixer le carré en fermant l’œil droit.
3. Approcher la figure.
Résultat : on remarque qu’a un certain point, on ne voit plus le cercle.
« La vision est l'art de voir les choses invisibles. »
Jonathan Swift
D. L’élaboration d’une perception visuelle intégrée.
La partie arrière du cerveau (cortex occipitale) est spécialisée dans la vision : le cortex visuel primaire apparaît comme une « carte » de champs de vision et constitue le point d’entrée des messages nerveux provenant des yeux.
Après être arrivé au cortex visuel, les messages nerveux sont alors dirigés vers des aires spécialisées de ce cortex :
- Les aires V1 et V2 sont interconnectées. Elles répartissent les différentes informations en provenance de la rétine vers des aires spécialisées :
- L’aire V3, intervient dans la perception des formes.
- L’aire V4, responsable de la perception des couleurs.
- L’aire V5, responsable de la perception des mouvements.
La vision résulte de l’intégration des informations issues de ces différentes aires visuelles, en interaction avec la mémoire.
C. De la rétine au cerveau.
Le message nerveux issu de l’œil, de nature électrique est acheminé au cerveau par le nerf optique.
Dans le thalamus, les fibres du nerf optique sont connectées aux neurones cérébraux (cellule capable d’analyser des signaux (nerveux, chimiques ou autres) d’émettre et de transporter un message nerveux et de le transmettre à d’autres cellules) par l’intermédiaire de synapses (une synapse est une zone de communication entre un neurone et une autre cellule excitable (nerveuse ou musculaire).
Au niveau des synapses, des molécules de neurotransmetteurs (messagers chimiques), libérés par le neurone pré-synaptique, assurent la transmission du message nerveux en se fixant sur des récepteurs spécifiques présents sur le neurone post-synaptique.



E. La plasticité cérébrale.
La plasticité cérébrale joue un rôle majeur dans la perception visuelle.
La plasticité cérébrale est la capacité à se réorganiser en fonction des stimulations qu’il reçoit. C’est la base du processus de la mémoire.
Les apprentissages et les expériences acquises au cours de la vie sont à l’ origine d’une organisation de réseau de neurone propre à chacun, qui fait qu’aucun cerveau ne perçoit le monde exactement comme un autre.
On dit que les réseaux de neurones sont plastiques : ils se structurent et se modifient en fonction des signaux environnementaux qu’ils reçoivent (stimulus).

